Lg166: Introduction

Une première note pour attaquer cette dernière grosse section. 

L’Athus Meuse fût probablement une de mes plus belle rencontre avec la signalisation mécanique.  Ma première visite date du tout début des années 80 (voir fin 70) en compagnie d’un passionné que je salue au passage.  C’est grâce à lui que je pu me rendre sur les divers sites encore existants.  Malheureusement, mes moyens financiers de l’époque ne me permettaient pas d’acquérir un gros équipement et beaucoup de photos de l’époque furent prisent avec des petits appareils à cartouche.  J’aurais tant apprécié que bon nombre des prises de vues de ce collègue soient accessibles via ce blog, car beaucoup de sites visités à l’époque n’existaient plus lors de mes visites suivantes.  Et les quelques vues dont je dispose sont bien peu de chose désormais.

Plutôt que de vous les présenter en block ou de manière un peu désordonnée, voici comment je me propose de vous les faire découvrir:  Nous parcourons la ligne dans le sens Dinant – Virton (Lg166 puis 165).  A chaque gare où j’ai des vues, je ferai, au minimum, une note générale et dans certain cas, un ensemble de notes un peu comme pour Quiévrain.

Mais avant d’attaquer cette série, voici les points de départ.  Au moment de ma première visite, il ne restait plus rien entre Dinant et Beauraing.  Hormis ces quelques signaux:

Houyet, Lg150, signal d’entrée en gare.

C’est tout ce que j’ai de cette gare et j’avoue ne pas me souvenir s’il y avait d’autres signaux mais je ne crois pas.

Ensuite Beauraing, début de la section de l’Athus Meuse toujours mécanisée.  Seuls les signaux côté Bertrix étaient toujours en place et utilisés.

Les signaux de départ vers Pondrôme, le signal voie principale:

Et celui de la voie d’évitement, signal original puisqu’il présente deux palettes de systèmes différents. La palette d’arrêt est à trinocle intégré, celle de manœuvre est à trinocle séparé. Comme quoi, on peut panacher:

En entrée, on retrouvait un chandelier à trois mâtereaux assez imposant:

En voici une vue de plus près. A noter les deux limitations de vitesse différentes, les renvois pour le système bifilaire, les poulies à coulisse étant sur les mâtereaux:

Il devait probablement y avoir un signal de départ des voies de cours, mais je n’en ai aucune trace. De même pour le signal avertisseur du chandelier, probablement situé quelque part dans la descente venant du tunnel de Pondrôme mais voilà, nous nous étions limité à ce qui était aisément accessible, déjà pas mal pour une première visite de la ligne.